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PR70/2023
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PAM attends the OECD Experts’ discussion on the future of Artificial Intelligence (AI).

Le 9 novembre 2023, l'Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM) a participé à la réunion du Groupe parlementaire mondial de l'OCDE sur l'IA, réunissant des experts de premier plan à Paris.

 

L’APM était représentée par l'hon. Abdelouahab Yagoubi, député algérien et Rapporteur de l’APM sur l'IA.

 

Cette réunion sur l'avenir de l'IA s'est structurée autour de trois principaux scénarios d'avenir : 1/ l'utilisation de l'IA par un large public avec les risques d'abus et de désinformation qui y sont associés ; 2/ l’IA restera-t-elle entre les mains de quelques entreprises dans les économies avancées, avec le risque de créer un gouffre entre les économies avancées et les économies en développement, et 3/ s’il faut imposer un cadre réglementaire strict ou un moratoire pour l’IA avancée sur la base de la sécurité et critères éthiques, au risque d’entraver le développement généralisé et ouvert de l’IA.

 

Parmi les experts figuraient des représentants de sociétés multinationales telles que META, Google, Microsoft, IBM et NEC, ainsi que d'Amazon, Deloitte, Telefonica et d'instituts focalisés sur l'IA, tels que l'Institut Alan Turin d'Oxford, les universités Duke et l'Institut universitaire européen. La Banque mondiale, l'UNESCO et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme étaient également présents aux côtés de représentants de la Commission européenne et de membres du Parlement européen. La réunion a été l'occasion de présenter les lignes directrices communes de l'OCDE pour promouvoir l'interopérabilité dans la gestion des risques liés à l'IA, dans le but de développer une compréhension commune du paysage des risques et de la responsabilité en matière d'IA, et l'objectif ultime de rendre opérationnels les principes de l'OCDE en matière d'IA et les instruments de l'OCDE sur la responsabilité et la conduite des travaux dans le secteur de l’IA.

 

Au cours des dernières années, les délégués de l’APM ont débattu des menaces et des opportunités posées par une technologie d'IA en évolution rapide, en particulier en ce qui concerne la surveillance et l'invasion de la vie privée, la fraude et d'autres violations des droits de l'homme, ainsi que des dangers de l'instrumentalisation de l'IA pour fausser l'information. et déformer la réalité.

 

Les préoccupations de l’APM sont doubles : 1/les parlements doivent être protégés et bien équipés face aux volumes toujours croissants d’infox et de désinformation, et 2/les parlementaires doivent protéger leurs administrations et leurs citoyens par une action législative opportune pour répondre à l’évolution rapide des technologies de l’IA et son utilisation malveillante par des tiers.

 

L’IA doit être exploitée de manière responsable et rendue accessible à tous, y compris aux pays en développement.

 

L’APM soutient pleinement le lancement récent de l’Organe consultatif multipartite de haut niveau des Nations Unies sur l’IA. Par ailleurs, à la demande de l’ONU, L’APM mène des recherches sur les effets sur la sécurité et la stabilité internationales de l’application malveillante et du manque de régulation du cyberespace et du dark web. //

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