Legislation necessary to ensure that renewables are able to function in a normal way in the energy markets. Conclusions at the PAM ECPP joint conference

La législation est nécessaire pour que les énergies renouvelables puissent fonctionner de manière normale sur les marchés de l'énergie. Conclusions à la conférence conjointe APM ECPP

التشريعات ضرورية لضمان قدرة الطاقة المتجددة على العمل بطريقة طبيعية في أسواق الطاقة. الاستنتاجات في المؤتمر المشترك بين الهيئة البرلمانية لمجتمع الطاقة والجمعية البرلمانية للبحر الأبيض المتوسط

MEDIA INFORMATION: 48/2018
ISSUED ON: 03/12/2018

The Parliamentary Assembly of the Mediterranean (PAM) and the Energy Community Parliamentary Plenum (ECPP) organised a joint meeting dedicated to Legislating Renewables”. The event was held in Skopje on 28 November 2018.

The meeting was opened by ECPP Chair, Hon. Hari Lokvenec (FYROM). The inaugural session also included key-note addresses from FYROMs Vice Prime Minister, H.E. Kocho Angjushev, and H.E. Kreshnik Bekteshi, Minister of Economy, who set the background for the parliamentary discussion.

The PAM delegation was led by Hon. Antonios Balomenakis (Greece), and composed of Hon. Atay Uslu (Turkey), Hon. Hallil Özşavli (Turkey), Hon. Ali Öztunç (Turkey), Hon. Ali Belakhoua (Tunisia), and Eng. Alessandro Ortis (Italy), Co-Chair of the PAM Panel on Trade and Investment.

An in depth debate focused on legislative strategies to effectively promote the expansion of renewable sources in national energy portfolios.

A recent law on energy passed by the parliament of the Former Yugoslav Republic of Macedonia was discussed as an example of effective legislation in this regard. This law has a strong component ensuring the promotion of renewable energy sources, and is also fully in line with the relevant EU directives on energy.

The debate also pointed at a number of innovative ideas. A common electricity grid to connect the two shores of the Mediterranean was discussed as a way to transfer and trade energy. Since different renewable sources are present in the region, such as wind and solar energy, these are likely to produce varying surpluses and deficits in different parts of the region throughout the year, therefore a common grid would allow countries to easily trade electrical energy to mitigate the seasonal factors.

The use of biogas as part of Turkeys renewable energy portfolio was also noted, as bio-fuel is a carbon-negative source of energy and can contribute to scrubbing the carbon footprint”, thereby greatly contributing to the fight against global warming.

PAM’s resolution on the establishment of a Carbon Added Tax (CAT) was also recalled. The purpose of such an approach is to set a cost” of carbon emissions, and act as a deterrent, since it would discourage the use of fossil fuels. One of the purposes of the CAT is to contribute to solving the issue of climate change, despite the lack of an adequate global consensus among countries to limit their emissions. This proposal was first included as a recommendation in a report and resolution unanimously adopted by all PAM Parliaments in Monaco in February 2015, ahead of the Paris Summit on climate change, and since it had been adopted by many international bodies.

The session was concluded with the notion that countries need to ensure that renewables are able to function in a normal way in the energy markets. This requires necessary legislation and exchange of ideas among states on the best practices and lessons learned.

It was proposed to further strengthen the cooperation between PAM and ECPP through the signing of a Memorandum of Understanding, to formalize both the cooperation between the two institutions and to pave the way for further joint events to facilitate dialogue on legislative strategies related to energy policy.

Additionally, on 27 November, on the eve of the joint event with ECPP, the PAM delegates participated in another parliamentary conference organized by GIZ (German Corporation for International Cooperation), which focused on the concept of Energy Poverty, and how specific legislative strategies focusing on energy efficiency can be used to tackle the issue.

L’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) et le Plénum parlementaire de la Communauté de l’énergie (ECPP) ont organisé une réunion commune consacrée à la «Législation des énergies renouvelables». L’événement a eu lieu à Skopje le 28 novembre 2018.

 

La réunion a été ouverte par le président de l’ECPP, l’hon. Hari Lokvenec (ARYM). La séance inaugurale comprenait également des allocutions du Vice-Premier Ministre de l’ARYM, S.E. Kocho Angjushev et S.E. Kreshnik Bekteshi, ministre de l’Economie, qui a jeté les bases du débat parlementaire.

 

La délégation de l’APM était dirigée par l’hon. Antonios Balomenakis (Grèce), et composée de l’hon. Atay Uslu (Turquie), l’hon. Hallil Özşavli (Turquie), l’hon. Ali Öztunç (Turquie), l’hon. Ali Belakhoua (Tunisie) et l’Eng. Alessandro Ortis (Italie), coprésident du groupe de travail APM sur le commerce et l’investissement.

Un débat en profondeur a porté sur les stratégies législatives pour promouvoir efficacement l’expansion des sources d’énergie renouvelables dans les portefeuilles énergétiques nationaux.

 

Une loi récente sur l’énergie adoptée par le Parlement de l’ex-République yougoslave de Macédoine a été examinée à titre d’exemple de législation efficace à cet égard. Cette loi comporte un élément important assurant la promotion des sources d’énergie renouvelables et est également pleinement conforme aux directives de l’UE sur l’énergie.

 

Le débat a également mis en évidence un certain nombre d’idées novatrices. Un réseau électrique commun pour relier les deux rives de la Méditerranée a été discuté en tant que moyen de transfert et d’échange d’énergie. Étant donné que différentes sources renouvelables sont présentes dans la région, telles que l’énergie éolienne et solaire, elles risquent de produire des excédents et des déficits variables dans différentes parties de la région tout au long de l’année. Par conséquent, un réseau commun permettrait aux pays de facilement échanger de l’énergie électrique pour atténuer les facteurs saisonniers.

 

L’utilisation de biogaz dans le portefeuille d’énergies renouvelables de la Turquie a également été évoquée, le biocarburant étant une source d’énergie négative en carbone et pouvant contribuer à «épurer l’empreinte carbone», contribuant ainsi grandement à la lutte contre le réchauffement de la planète.

 

La résolution de l’APM sur l’établissement d’une taxe sur le carbone ajouté (TCA) a également été rappelée. Le but d’une telle approche est de fixer un «coût» des émissions de carbone et d’être dissuasif, car cela découragerait l’utilisation de combustibles fossiles. L’un des objectifs de la TCA est de contribuer à résoudre le problème du changement climatique, malgré l’absence de consensus mondial adéquat entre les pays pour limiter leurs émissions. Cette proposition a d’abord été incluse en tant que recommandation dans un rapport et une résolution adoptés à l’unanimité par tous les parlements de l’APM à Monaco en février 2015, en prévision du Sommet de Paris sur le changement climatique et depuis adoptés par de nombreux organismes internationaux.

 

La session s’est achevée sur la notion selon laquelle les pays doivent s’assurer que les énergies renouvelables peuvent fonctionner normalement sur les marchés de l’énergie. Cela nécessite une législation et un échange d’idées entre les États sur les meilleures pratiques et les enseignements tirés.

 

Il a été proposé de renforcer davantage la coopération entre l’APM et l’ECPP par la signature d’un mémorandum d’accord, de formaliser la coopération entre les deux institutions et d’ouvrir la voie à de nouvelles manifestations communes pour faciliter le dialogue sur les stratégies législatives liées à la politique énergétique.

 

De plus, le 27 novembre, à la veille de l’événement conjoint avec l’ECPP, les délégués de l’APM ont participé à une autre conférence parlementaire organisée par la GIZ (Corporation allemande pour la coopération internationale), qui portait sur le concept de pauvreté énergétique et sur les stratégies législatives sur l’efficacité énergétique pouvant être utilisées pour résoudre le problème.

نظمت الجمعية البرلمانية للبحر الأبيض المتوسط والهيئة البرلمانية لمجتمع الطاقة اجتماعاً مشتركاً مخصصاً لـ “التشريعات حول الطاقة المتجددة “. عُقد هذا الحدث في سكوبيه في 28 تشرين الثاني/نوفمبر 2018.

افتتح الاجتماع رئيس الهيئة البرلمانية لمجتمع الطاقة، النائب هاري لوكفينيك (جمهورية مقدونيا اليوغوسلافية السابقة) كما تضمنت الجلسة الافتتاحية كلمات من قبل نائب رئيس وزراء جمهورية مقدونيا اليوغوسلافية السابقة، معالي السيد كوشو أنكجوشيف، ومعالي السيد كريشنيك بيكتيشي، وزير الاقتصاد، الذي حدد الخلفية للمناقشة البرلمانية.

وترأس وفد الجمعية النائب أنطونيوس بالوميناكيس (اليونان)، وتألف الوفد من النائب اتاي اوسلو (تركيا) ، النائب هاليل اوزسافلي (تركيا)، النائب علي أوزتونك (تركيا)، النائب علي بلخوا (تونس)، والمهندس أليساندرو أورتيس (إيطاليا) ، الرئيس المشارك لهيئة الجمعية حول التجارة والاستثمارات.

وركز النقاش المتعمق على الاستراتيجيات التشريعية تشجيع توسع استخدام موارد الطاقة المتجددة بفعّالية في مجموعات الأنشطة الوطنية المتعلقة بالطاقة.

ونوقش قانون أخير بشأن الطاقة مرره برلمان جمهورية مقدونيا اليوغوسلافية السابقة كمثال على التشريعات الفعّالة في هذا المجال. يحتوي هذا القانون على عنصر قوي يضمن تعزيز مصادر الطاقة المتجددة، كما يتوافق تماماً مع توجيهات الاتحاد الأوروبي ذات الصلة بشأن الطاقة.

كما أشار النقاش إلى عدد من الأفكار المبتكرة. تمت مناقشة شبكة كهرباء مشتركة لربط شاطئي البحر المتوسط كطريقة لنقل الطاقة والإتجارة فيها. وبما أن هناك مصادر متجددة مختلفة موجودة في المنطقة، مثل طاقة الرياح والطاقة الشمسية، فمن المتوقع أن تنتج هذه المصادر فوائض مختلفة وعجز في أجزاء مختلفة من المنطقة على مدار العام، وبالتالي فإن الشبكة المشتركة ستسمح للدول للإتجار في الطاقة الكهربائية بسهولة للتخفيف العوامل الموسمية.

كما تمت الإشارة إلى استخدام الغاز الحيوي كجزء من محفظة الطاقة المتجددة في تركيا، حيث أن الوقود الحيوي هو مصدر للطاقة التي تنقص من الكربون ويمكن أن يسهم في “تنقية البصمة الكربونية”، مما يساهم بشكل كبير في مكافحة ظاهرة الاحتباس الحراري.

كما تم استدعاء قرار الجمعية بشأن إنشاء ضريبة الكربون المضافة. والمغزى من هذا النهج هو وضع “تكلفة” لانبعاثات الكربون، والعمل كرادع، حيث أنه يثني عن استخدام الوقود الأحفوري. يتمثل أحد أغراض الضريبة في المساهمة في حل قضية تغير المناخ، على الرغم من عدم وجود توافق عالمي وافٍ في الآراء بين البلدان لوقف انبعاثاتها. تم إدراج هذا الاقتراح لأول مرة كتوصية في تقرير وقرار اعتُمِد بالإجماع من قبل جميع برلمانات الجمعية البرلمانية للبحر الأبيض المتوسط في موناكو في فبراير 2015، قبل قمة باريس بشأن تغير المناخ، ومن بعد ذالك، تم اعتماده من قِبل العديد من الهيئات الدولية.

واختتمت الجلسة بفكرة أن البلدان بحاجة إلى ضمان قدرة الطاقة المتجددة على العمل بطريقة طبيعية في أسواق الطاقة. وهذا يتطلب التشريعات اللازمة وتبادل الأفكار بين الدول حول أفضل الممارسات والدروس المستفادة.

واقتُرحت مواصلة تعزيز التعاون بين الجمعية والهيئة البرلمانية لمجتمع الطاقة من خلال التوقيع على مذكرة تفاهم، لإضفاء الطابع الرسمي على كل من التعاون بين المؤسستين وتمهيد الطريق لمزيد من الأحداث المشتركة لتسهيل الحوار بشأن الاستراتيجيات التشريعية المتعلقة بسياسة الطاقة.

بالإضافة إلى ذلك، في 27 نوفمبر، عشية الحدث المشترك مع الجلسة البرلمانية لمجتمع الطاقة، شارك نواب الجمعية في مؤتمر برلماني آخر نظمته المؤسسة الألمانية للتعاون الدولي، والذي ركز على مفهوم “فقر الطاقة”، وكيف تركز استراتيجيات تشريعية محددة على كفاءة استخدام الطاقة وكيفية استخدامها لمعالجة هذه المسألة .//