PAM at COP21: The Mediterranean a key region in the future of climate-related issues

L’APM à la COP21: La Méditerranée, une région clé dans l’avenir des questions climatiques

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MEDIA INFORMATION: 55/2015
ISSUED ON: 10/12/2015

On 8 December 2015, Hon. Michel Vauzelle (France), President ad interim of the Parliamentary Assembly of the Mediterranean (PAM), addressed the Joint High-level segment of the Conference of the Parties (COP), 9th meeting of the Parties to the Kyoto Protocol (CMP), held on the occasion of the COP21 Conference in Paris.

In his statement, President Vauzelle, on behalf of the National Parliaments of the Mediterranean, highlighted the importance of parliamentary diplomacy in this process. He stressed the fact that the elected representatives of the people of the Mediterranean, people who, with their families, live the everyday problems resulting from climate change in the region, were being represented at the COP21, and offering their contribution to the debate and commitment to the oversight of the implementation of the decisions.

The Mediterranean is a key region in the future of climate-related issues. However, we must be also aware of other, often interrelated aspects such as the political, economic, social and cultural climate, which underlie the current dramatic situation in the Mediterranean, which is further threatened by terrorist acts of extreme violence”, Hon Vauzelle argued.

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PAM also participated at the Parliamentary Climate Change Meeting, organized by the Inter-Parliamentary Union and the French Parliament, on 5 December 2015, on the occasion of the COP21. PAM was represented by Hon. Florin Urcan, member of the Romanian Parliament.

PAM concretely contributes to the efforts of the international community on climate-change-related issues. Since the sectors that contribute the most to global warming are those related to energy, transports and housing, one of the proposals included in the Report on Environment, adopted at the PAM 9th Plenary Session, held in Monaco last February, is the establishment of a Carbon Added Tax (CAT)”, Hon. Urcan said.

This would be a very simple tax, based on the mechanism of the Value Added Tax (VAT). Its main purpose is to be a deterrent and discourage the use of fossil fuels, the main sources of greenhouse gas emissions. In addition, it aims to set a price on carbon: all economic agents that with their work emit, or whose products have consumed carbon content”, have to bear the economic cost of these emissions. CAT is not aimed at “punishing” consumers of fossil fuels, nor consumers of energy, nor to blame them. A high price has, in fact, the effect of discouraging the use of that good, and at the same time, it sends the signal that consumers should prefer, whenever possible, those technologies that allow saving expensive resources.

Climate Change represents a priority for PAM, which has approached the topic from several angles, due to the large variety of implications and importance that climate change has reached throughout the last decades. The fact that the stabilization of emissions, which continue to grow annually at the global scale, is only expected in 2030, is a serious concern for the Assembly, as political borders and national decisions have little or no effect on climate change, if not tackled in a coherent and complementary way at the planetary level.

PAM has constantly addressed the issue of Climate Change since its establishment, underlining the strong commitment of its parliamentarians to play their role of legislators at the national level, but also to give their contribution at the international level, for example within the framework of the United Nations Framework Convention on Climate Change, with the Malta Declaration. Since COP 15 in Copenhagen, PAM has regularly contributed and followed up on the activities of the UNFCCC, particularly the meetings of the Conference of Parties, in order to foster awareness building amongst Mediterranean parliamentarians about this critical issue.

PAM is already planning a major regional parliamentary event, in spring 2016, in Rome, to discuss the implications of the decisions that will be taken in Paris for the Mediterranean region.

Le 8 décembre 2015, M. Michel Vauzelle (France), Président ad interim de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), a pris la parole au cours du segment de haut niveau de la Conférences des Parties (COP), la 9ème réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP), qui a eu lieu à l’occasion de la conférence COP21 à Paris.

 

Dans son discours, le Président Vauzelle, au nom des parlements nationaux de la Méditerranée, a mis en évidence l’importance de la diplomatie parlementaire dans ce processus. Il a souligné que les représentants élus des peuples de la Méditerranée, peuples qui, avec leur famille, vivent quotidiennement des difficultés liées au changement climatique dans la région, étaient représentés à la COP21, et offraient leur contribution au débat et leur engagement quant à la vérification de la mise en œuvre des décisions.

 

« La Méditerranée n’est pas seulement un hot point sur le plan du climat, au sens propre du terme, mais le climat peut entraîner une désertification, des problèmes agricoles, des problèmes de partage d’eau, qui renforcent souvent les problèmes liés aux hostilités entre pays, et ont une influence sur le climat social, le climat économique, le climat culturel, qui posent tant de problèmes aux pays méditerranéens aujourd’hui, avec le terrorisme. » a affirmé M. Vauzelle.

 

L’APM a également participé à la réunion parlementaire sur le changement climatique, organisée par l’Union interparlementaire et le Parlement français, le 5 décembre, à l’occasion de la COP21. L’APM était représentée par M. Florin Urcan, membre du Parlement roumain.

 

L’APM contribue concrètement aux efforts de la communauté internationale concernant les problématiques liées au changement climatique. « Etant donné que les secteurs qui contribuent le plus au réchauffement climatique sont ceux qui portent sur l’énergie, les transports et la construction, l’une des propositions figurant dans le rapport sur l’environnement, adopté lors de la 9ème Session plénière de l’APM qui s’est tenue à Monaco en février dernier, est la mise en place d’une taxe carbone. », a déclaré M. Urcan.

Il s’agit d’un impôt simple, élaboré sur la base du mécanisme de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). La finalité première de la taxation du carbone est dissuasive, car elle vise à décourager l’usage des énergies fossiles, sources principales des émissions de gaz à effet de serre. Mais, plus fondamentalement, elle a pour but de fixer un prix au carbone, c’est-à-dire de faire supporter à tous les agents économiques qui en émettent ou dont les produits ont utilisé un « contenu en carbone », devrons prendre en charge le coût économique de ces émissions. Il ne s’agit pas pour autant de « punir » les consommateurs d’énergies fossiles, ni les consommateurs d’autres types d’énergie, ou encore de les accuser. Un prix élevé a, en effet, pour conséquence de dissuader l’usage du bien correspondant,  mais il envoie en même temps le signal qu’il convient de privilégier, chaque fois que c’est possible, les technologies qui permettent d’économiser des ressources coûteuses.

 

Le changement climatique représente une priorité pour l’APM, qui a abordé ce sujet sous différents angles, de par le large éventail de conséquences et l’importance qu’a atteint le changement climatique au cours de ces dernières décennies. Le fait que la stabilisation des émissions des gaz à effet de serre, qui ne cessent d’augmenter chaque année à l’échelle mondiale, n’est attendue que pour 2030, est une réelle préoccupation pour l’Assemblée, étant donné que les frontières politiques et les décisions nationales n’ont qu’un impact moindre voire néant sur le changement climatique si cette problématique n’est pas abordée de façon cohérente et complémentaire au niveau planétaire.

 

L’APM, depuis sa création, a régulièrement abordé la problématique du changement climatique, en soulignant le ferme engagement de ses parlementaires à jouer un rôle de législateurs au niveau national, mais également grâce à leur contribution au niveau international, comme par exemple dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avec la « Déclaration de Malte ». Depuis le COP15 à Copenhague, l’APM a contribué et suivi les activités du CCNUCC, notamment les réunions de la Conférence des Parties, afin de sensibiliser davantage les parlementaires méditerranéens à cette problématique cruciale.

 

L’APM prévoit d’ores et déjà un événement parlementaire majeur à Rome, au printemps 2016, pour discuter des répercussions des décisions qui seront prises à Paris pour la région méditerranéenne.

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