COP 29: Conclusions and the Way Ahead

COP 29 : Conclusions et la voie à suivre

مؤتمر الأطراف التاسع والعشرون: الاستنتاجات والطريق إلى الأمام

MEDIA INFORMATION: PR74/ 2024
ISSUED ON: 03/12/2024

3 December 2024, San Marino – The Parliamentary Assembly of the Mediterranean (PAM) contributed to discussions during the 29th Conference of the Parties (COP29) to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), held in Baku, Azerbaijan, from 11 to 24 November 2024.

The conference, which brought together global leaders, policymakers, climate scientists, parliamentarians and civil society representatives, concluded with several notable outcomes.

The Assembly was represented by a High-Level Delegation led by Hon. Enaam Mayara (Morocco), PAM President, and by Hon. Pedro Roque (Portugal), PAM Vice President and President of the PAM 3rd Standing Committee.

In his remarks at the High-Level Segment of the Conference, the President of PAM recalled the vulnerability of the Mediterranean Basin as a “climate change hotspot” and urged for more ambitious climate policies, underscoring the critical role of parliaments in advancing bold legislative measures aimed at mitigating the risks of climate change.

 

After weeks of prolonged negotiations, on 24 November 2024, Parties finally agreed on a landmark agreement, the New Collective Quantified Goal on Climate Finance (NCQG), to triple climate finance to developing countries setting a new target of $300 billion annually by 2035. In addition, COP29 delivered on the Parties’ efforts to scale up finance to developing nations, from public and private sources, to the amount of USD 1.3 trillion per year by 2035.

This funding will be crucial in aiding the most vulnerable community face the impacts of climate change, adapt to its ongoing effects, and recover from its devastating consequences.

Additionally, the Conference ensured the operationalization of the Loss and Damage Fund by early 2025. The Fund, established at COP27, is designed to provide financial assistance to vulnerable countries facing the immediate and long-term impacts of climate change, including extreme weather events and rising sea levels.

Moreover, COP29 delivered on the establishment of the carbon-market, mandated under Article 6 of the Paris Agreement, which will help countries in halving global emissions this decade. PAM has warmly welcomed the achievement as, earlier this year, the Assembly already had called for the establishment of such a market, in a Resolution that was unanimously adopted by its Members at its last Plenary Session.

COP29 underscored the urgency of balancing long-term goals with immediate action, especially in the alignment of financial resources with the Paris Agreement’s goals, focusing on measures to accelerate the transition to renewable energy and build resilience.

India, however, rejected the NCQG decision, citing the insufficiency of commitments to address the financial and technological needs of developing countries, and calling for a more equitable approach that reflects the principle of Common but Differentiated Responsibilities and Respective Capabilities (CBDR-RC).

Despite COP29 remarkable achievements, Parties are left with significant challenges to overcome ahead of COP30, which will be held in the rainforest city of Belém, Brazil, in 2025, including rapidly ramp up renewables and sustainable efforts, transition away from fossil fuels, and agree on the so-called UAE Dialogue on Just Transition and its biodiversity goals.

The COP30 Presidency already affirmed it is working closely with the Presidency of the COP16 on biodiversity, to put nature and biodiversity at the core of the negotiations. COP16, after failing to agree on a number of crucial agenda items in Cali this November, will resume its talks in Rome in February 2025, where PAM will participate and contribute.

Looking ahead, PAM also reaffirms its commitment to further engage with the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) and advancing global climate action in preparation for COP30, to reinforce its parliamentary dimension and bring forward its Euro-Mediterranean and Gulf perspective and concerns.

In 2025, the Assembly will reinforce further its engagement vis-à-vis the most important environmental negotiations fora, having obtained the Permanent Accredited Observer Organization Status at the of the UN Convention to Combat Desertification (UNCCD), which held the opening of its 16th Conference of the Parties (COP16), in Riyadh, on 2 December. //

3 décembre 2024, Saint-Marin – L’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM) a contribué aux discussions de la 29ème Conférence des Parties (COP29) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 24 novembre 2024.

 

La conférence, qui a rassemblé des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques, des climatologues, des parlementaires et des représentants de la société civile, s’est achevée sur plusieurs résultats notables.

 

L’Assemblée était représentée par une délégation de haut niveau dirigée par Hon. Enaam Mayara (Maroc), Président de l’APM, et par Hon. Pedro Roque (Portugal), Vice-Président de l’APM et Président de la 3ème Commission permanente de l’APM.

 

Dans ses remarques lors du segment de haut niveau de la conférence, le président de l’APM a rappelé la vulnérabilité du bassin méditerranéen en tant que « point chaud du changement climatique » et a appelé à des politiques climatiques plus ambitieuses, soulignant le rôle essentiel des parlements dans l’avancement de mesures législatives audacieuses visant à atténuer les risques du changement climatique.

 

Après des semaines de négociations prolongées, le 24 novembre 2024, les Parties ont finalement décidé d’un accord historique, le Nouvel objectif collectif quantifié sur le financement du climat (NCQG), afin de tripler le financement du climat pour les pays en développement en fixant un nouvel objectif de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. En outre, la COP29 a concrétisé les efforts déployés par les parties pour accroître le financement des pays en développement, à partir de sources publiques et privées, à hauteur de 1.3 milliards d’USD par an d’ici à 2035.

 

Ce financement sera crucial pour aider les communautés les plus vulnérables à faire face aux impacts du changement climatique, à s’adapter à ses effets continus et à se remettre de ses conséquences dévastatrices.

 

De plus, la conférence a garanti l’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et dommages d’ici le début de l’année 2025. Ce fonds, créé lors de la COP27, est destiné à fournir une assistance financière aux pays vulnérables confrontés aux effets immédiats et à long terme du changement climatique, notamment aux phénomènes météorologiques extrêmes et à l’élévation du niveau des mers.

 

En outre, la COP29 a abouti à la mise en place du marché du carbone, mandaté par l’article 6 de l’Accord de Paris, qui aidera les pays à réduire de moitié les émissions mondiales au cours de cette décennie. L’APM s’est vivement félicitée de cette réalisation, car, plus tôt cette année, l’Assemblée avait déjà appelé à la création d’un tel marché, dans une résolution adoptée à l’unanimité par ses membres lors de sa dernière session plénière.

 

La COP29 a souligné l’urgence d’équilibrer les objectifs à long terme avec des actions immédiates, en particulier dans l’alignement des ressources financières avec les objectifs de l’Accord de Paris, en se concentrant sur les mesures visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables et à renforcer la résilience.

 

L’Inde, cependant, a rejeté la décision du NCQG, citant l’insuffisance des engagements pour répondre aux besoins financiers et technologiques des pays en développement, et appelant à une approche plus équitable qui reflète le principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives (CBDR-RC).

 

Malgré les résultats remarquables de la COP29, les parties doivent encore relever d’importants défis avant la COP30, qui se tiendra dans la ville de Belém, au Brésil, en 2025, dans la forêt tropicale. Il s’agit notamment d’accroître rapidement les énergies renouvelables et les efforts durables, d’abandonner les combustibles fossiles et de décider du « Dialogue des Émirats arabes unis sur la transition juste et de ses objectifs en matière de biodiversité. »

 

La présidence de la COP30 a déjà affirmé qu’elle travaillait en étroite collaboration avec la présidence de la COP16 sur la biodiversité, afin de placer la nature et la biodiversité au cœur des négociations. La COP16, après avoir échoué à décider d’un certain nombre de points cruciaux de l’ordre du jour à Cali en novembre dernier, reprendra ses discussions à Rome en février 2025, où l’APM participera et apportera sa contribution.

 

Pour l’avenir, l’APM réaffirme également son engagement en faveur de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de la promotion de l’action climatique mondiale en préparation de la COP30, afin de renforcer sa dimension parlementaire et de mettre en avant sa perspective et ses préoccupations euro-méditerranéennes et du Golfe.

 

En 2025, l’Assemblée renforcera encore son engagement vis-à-vis des forums de négociations environnementales les plus importants, ayant obtenu le statut d’organisation observatrice permanente accréditée à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), qui a tenu l’ouverture de sa 16ème Conférence des Parties (COP16), à Riyad, le 2 décembre. //

 

3 ديسمبر 2024، سان مارينو – ساهم برلمان البحر الأبيض المتوسط في المناقشات التي دارت خلال مؤتمر الأطراف التاسع والعشرين في اتفاقية الأمم المتحدة الإطارية بشأن تغير المناخ، الذي عقد في باكو، أذربيجان، في الفترة من 11 إلى 24 تشرين الثاني/نوفمبر 2024.

 

واختتم المؤتمر، الذي جمع قادة العالم وصانعي السياسات وعلماء المناخ والبرلمانيين وممثلي المجتمع المدني في العالم، بعدة نتائج بارزة.

 

وقد مثّل المنظمة وفد رفيع المستوى برئاسة حضرة السيد النعم ميارة (المغرب)، رئيس برلمان البحر الأبيض المتوسط، وحضرة السيد بيدرو روكي (البرتغال)، نائب رئيس برلمان البحر الأبيض المتوسط ورئيس اللجنة الدائمة الثالثة للبرلمان البحر الأبيض المتوسط.

 

في كلمته في الجزء الرفيع المستوى من المؤتمر، أشار رئيس برلمان البحر الأبيض المتوسط إلى هشاشة حوض البحر الأبيض المتوسط باعتباره” نقطة ساخنة لتغير المناخ “وحث على وضع سياسات مناخية أكثر طموحًا، مؤكدًا على الدور الحاسم للبرلمانات في النهوض بالتدابير التشريعية الجريئة التي تهدف إلى التخفيف من مخاطر تغير المناخ.

 

بعد أسابيع من المفاوضات المطولة، اتفقت الأطراف أخيرًا في 24 نوفمبر/تشرين الثاني 2024 على اتفاق تاريخي، وهو الهدف الكمي الجماعي الجديد بشأن التمويل المناخي (NCQG)، لمضاعفة التمويل المناخي للبلدان النامية ثلاث مرات، مع تحديد هدف جديد بقيمة 300 مليار دولار أمريكي سنويًا بحلول عام 2035. وبالإضافة إلى ذلك، أنجز مؤتمر الأطراف التاسع والعشرون جهود الأطراف لزيادة التمويل المقدم إلى الدول النامية، من المصادر العامة والخاصة، إلى مبلغ 1.3 تريليون دولار أمريكي سنويًا بحلول عام 2035.

 

وسيكون لهذا التمويل أهمية حاسمة في مساعدة المجتمعات الأكثر ضعفاً على مواجهة آثار تغير المناخ والتكيف مع آثاره المستمرة والتعافي من عواقبه المدمرة.

 

بالإضافة إلى ذلك، كفل المؤتمر تفعيل صندوق الخسائر والأضرار بحلول أوائل عام 2025. ويهدف هذا الصندوق، الذي أنشئ في مؤتمر الأطراف السابع والعشرين، إلى تقديم المساعدة المالية للبلدان الضعيفة التي تواجه الآثار الفورية والطويلة الأجل لتغير المناخ، بما في ذلك الظواهر الجوية المتطرفة وارتفاع منسوب مياه البحر.

 

وعلاوة على ذلك، توصل مؤتمر الأطراف التاسع والعشرون إلى إنشاء سوق الكربون، المنصوص عليه في المادة 6 من اتفاقية باريس، والذي سيساعد البلدان في خفض الانبعاثات العالمية إلى النصف خلال هذا العقد. وقد رحب برلمان البحر الأبيض المتوسط بحرارة بهذا الإنجاز، حيث سبق أن دعت المنظمة في وقت سابق من هذا العام إلى إنشاء مثل هذه السوق، وذلك في قرار اعتمده أعضاؤها بالإجماع في جلستها العامة الأخيرة.

 

وقد أكد مؤتمر الأطراف التاسع والعشرون على الحاجة الملحة إلى تحقيق التوازن بين الأهداف طويلة الأجل والإجراءات الفورية، لا سيما في مواءمة الموارد المالية مع أهداف اتفاق باريس، مع التركيز على تدابير تسريع الانتقال إلى الطاقة المتجددة وبناء القدرة على الصمود.

 

غير أن الهند رفضت قرار فريق الخبراء الوطنيين المعني بالقدرات، مشيرةً إلى عدم كفاية الالتزامات لتلبية الاحتياجات المالية والتكنولوجية للبلدان النامية، ودعت إلى اتباع نهج أكثر إنصافًا يعكس مبدأ المسؤوليات المشتركة ولكن المتباينة والقدرات المتباينة.

 

وعلى الرغم من الإنجازات الملحوظة التي حققها مؤتمر الأطراف التاسع والعشرون في مؤتمر الأطراف، إلا أنه لا يزال أمام الأطراف تحديات كبيرة يجب التغلب عليها قبل مؤتمر الأطراف الثلاثين الذي سيعقد في مدينة بيليم المطيرة في البرازيل في عام 2025، بما في ذلك زيادة مصادر الطاقة المتجددة والجهود المستدامة بسرعة، والانتقال بعيدًا عن الوقود الأحفوري، والاتفاق على ما يسمى بحوار الإمارات العربية المتحدة بشأن الانتقال العادل وأهدافه المتعلقة بالتنوع البيولوجي.

 

وقد أكدت رئاسة مؤتمر الأطراف الثلاثين بالفعل أنها تعمل بشكل وثيق مع رئاسة مؤتمر الأطراف السادس عشر بشأن التنوع البيولوجي، لوضع الطبيعة والتنوع البيولوجي في صميم المفاوضات. وبعد فشل مؤتمر الأطراف السادس عشر في الاتفاق على عدد من البنود الحاسمة في جدول الأعمال في كالي في نوفمبر/تشرين الثاني من هذا العام، سيستأنف مؤتمر الأطراف السادس عشر محادثاته في روما في فبراير/شباط 2025، حيث سيشارك برلمان البحر الأبيض المتوسط ويساهم فيها.

 

واستشرافا للمستقبل، يؤكد برلمان البحر الأبيض المتوسط من جديد التزامه بمواصلة المشاركة في اتفاقية الأمم المتحدة الإطارية بشأن تغير المناخ والنهوض بالعمل المناخي العالمي استعدادا لمؤتمر الأطراف الثلاثين، لتعزيز بعدها البرلماني وطرح منظورها الأورومتوسطي والخليجي واهتماماتها.

 

في عام 2025، ستعزز المنظمة مشاركتها في أهم المحافل التفاوضية البيئية، بعد أن حصلت على صفة المنظمة المراقبة الدائمة المعتمدة في اتفاقية الأمم المتحدة لمكافحة التصحر، التي عقدت افتتاح مؤتمر الأطراف السادس عشر في الرياض في 2 ديسمبر. //